Déclaration d’impôts Québec et Canada

Je me permets de reproduire ici en partie un article trouvé sur le web (daté de 2005) et qui vous aidera à préparer vos déclaration de revenus pour le Québec et le Canada.

Quant à nous, nous avons utilisé ImpotRapide (de Intuit) (alias QuickTax en anglais). Pour 12 CAD$ par personne (après réduction de votre banque comme la TD ou RBC, sinon c’est 15), vous pouvez faire une déclaration (QC ET CA) plus ou moins en ligne. Certes, ca prendra plus des 5mn qu’il faut en France sur le site du ministère des Finances, mais moins que de les faire soi-même !

(à suivre)

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Revenu Québec a approuvé trois logiciels pour la préparation et la transmission électroniques de la déclaration de revenus 2004: Impôtmatique, ImpôtRapide et ImpôtExpert.

Les deux premiers sont vendus à peu près partout et peuvent également être téléchargés. Le troisième n’est offert que chez Future Shop (futureshop.ca). Les prix varient de 25 $ à 40 $.

Il existe une autre voie, légèrement moins coûteuse: les déclarations faites directement en ligne. ImpôtRapide et ImpôtExpert proposent cette solution. Il en coûte de 15 à 20 $ pour la préparation d’un duo fédéral-provincial.

Sur le site Internet de Revenu Québec, on signale également l’existence des logiciels Impôt Professionnel, ImpôtTron et Impôt5dollars. Ceux-là ne sont approuvés que pour la transmission par la poste.

Les autres modes électroniques

Sur le site Internet de Revenu Québec, il est possible de faire une déclaration électronique en la remplissant à l’écran. Ce service est cependant réservé aux situations très simples, sinon élémentaires:

« Un particulier qui n’a ni conjoint ni personne à charge et dont les sources de revenus proviennent, selon le cas, d’un revenu d’emploi, d’un revenu de retraite, de revenus de placement, de revenus de prestations. »

Rien de semblable au fédéral. On pourra par contre transmettre sa déclaration à Ottawa par téléphone, grâce au service Impôtel. La déclaration doit cependant avoir déjà été remplie – que ce soit avec un logiciel ou à la force du poignet.

La conversation interactive par téléphone vous invite à entrer les montants inscrits sur telle ou telle ligne de la déclaration. Vous donnez les chiffres en vous servant du clavier du téléphone. Une fois le processus terminé, vous prenez en note le numéro de confirmation qu’on vous fournit. Pas besoin d’envoyer de déclaration sous autre forme.

Sont exclues les situations complexes – comme celles des travailleurs indépendants ou des contribuables qui déclarent des gains en capital ou des revenus de location -, de même que les contribuables dont c’est la première déclaration. Ce service est offert tous les jours de 7 h à minuit, au 1-800-959-1110.

Que faire quand le solde est débiteur ?

Si votre déclaration électronique montre un solde dû – c’est vous qui devez de l’argent -, vous pouvez faire suivre un chèque par la poste immédiatement ou attendre de recevoir votre avis de cotisation pour connaître le montant exact.

Attention toutefois de ne pas dépasser la date limite de production du 30 avril, au-delà de laquelle des frais d’intérêt seront ajoutés. Si vous préférez poursuivre sur la voie électronique, vous pouvez payer au moyen des services en ligne de votre institution financière.

AUTO-IMPÔTS

Trucs et astuces, erreurs et oublis

C’est reparti. Le seul bon côté des impôts, c’est qu’ils annoncent le printemps.

Mais tant qu’à s’y mettre, aussi bien le faire correctement. Car la vertu est quelquefois récompensée par un remboursement plus généreux.

Petite révision des grandes omissions.

1. Les frais médicaux

Les erreurs les plus courantes et les plus coûteuses ont trait aux déductions omises ou réclamées incorrectement. Les frais médicaux constituent probablement le cas le plus frappant. « À peu près tous les frais médicaux sont admissibles, sauf certaines chirurgies esthétiques », indique Gino Breault, planificateur financier chez Paul Rioux CA: frais de dentiste, d’optométriste, de physiothérapeute, orthodontie des enfants, chirurgie laser aux yeux… Consultez à ce propos le bulletin IT-519R2 sur le site www.cra-arc.gc.ca

Mais il y a également les frais indirects. « Les gens oublient d’inclure dans leurs frais médicaux la prime qu’ils ont payée pour leur régime d’assurance médicaments, qu’il soit privé ou public », donne en exemple Gino Breault. « Ils oublient aussi d’inclure le montant de la case J de leur Relevé 1, qui est la cotisation versée par l’employeur. »

Vous pouvez également déduire la partie non remboursée (par votre assurance) des frais engagés. Pour simplifier le calcul, additionnez les factures de médicaments pour toutes les personnes couvertes et soustrayez de ce montant la somme des remboursements versés par l’assureur.

Pour le crédit pour frais médicaux, le fisc vous permet de choisir toute période de 12 mois consécutifs se terminant en 2004. Si des frais médicaux importants n’ont pas été déduits en 2003, peut-être vaut-il la peine de les inclure dans un intervalle de 12 mois (de juillet 2003 à juin 2004, par exemple).

Tous les frais médicaux de la famille devraient être regroupés sur la même déclaration. À Québec, les frais médicaux sont déductibles dès qu’ils dépassent 3 % des revenus totaux du couple. Au fédéral, par contre, le seuil de 3 % est calculé sur le revenu de l’un ou l’autre conjoint.

Sur la déclaration fédérale, on aura donc avantage à combiner les frais médicaux de la famille sur la déclaration de la personne qui a les plus faibles revenus. « Mais il faut que cette personne paie de l’impôt, afin qu’elle puisse profiter du crédit », met en garde Stéphane Leblanc, fiscaliste chez Ernst & Young.

Ni vous ni votre conjoint n’êtes couverts par un assureur privé pour l’assurance médicaments? Vous remplissez votre déclaration à la main? N’oubliez pas de remplir l’annexe K de la déclaration provinciale, qui établit votre cotisation pour l’assurance médicaments. Les logiciels, pour leur part, la calculent sans que vous ayez un mot à dire.

2. Les dons de charité

Les dons de charité doivent aussi être combinés sur la même déclaration pour bénéficier des taux de crédit les plus élevés.

Au fédéral, les premiers 200 $ donnent droit à 16 % de crédit, et tout dollar supplémentaire est crédité à 29 %. Au Québec, le crédit s’établit à 20 % pour les premiers 2000 $, et 24 % pour l’excédent.

« On peut retarder jusqu’à cinq ans la déduction pour don, souligne Stéphane Leblanc. Si on prévoit faire un important don l’an prochain, on peut retarder la déduction de cette année et la joindre à l’autre pour maximiser le crédit. »

3. Déductions REER

Les REER peuvent faire l’objet d’un report stratégique semblable. Même si on cotise à son REER en 2004, on peut faire la déduction lors d’une année subséquente. Cette tactique pourra par exemple être avantageuse dans le cas d’une femme en congé de maternité, dont les revenus sont temporairement réduits. Lorsque les revenus seront plus élevés, il vaudra la peine de déduire.

4. Les acomptes

Erreur coûteuse: négliger de payer les acomptes provisionnels que le fisc vous a poliment demandé de verser. Les travailleurs autonomes sont concernés au premier chef. Il n’y aura pas de conséquence si votre déclaration montre qu’en définitive, vous ne devez rien au fisc. Dans le cas contraire, les intérêts s’abattent lourdement. À Ottawa, la pénalité est de 5 % du solde impayé, plus 1 % par mois complet de retard, jusqu’à un maximum de 12 mois. Ouille.

5. Les frais de garde

Les parents de jeunes enfants font fréquemment l’erreur de réclamer à Québec les frais de garde des garderies à 7 $. Cette déduction n’est permise qu’à Ottawa. Québec a déjà payé sa part !

6. Le prêt étudiant

Étudiants et anciens étudiants, vous pouvez réclamer un crédit d’impôt non remboursable de 16 % au fédéral et de 20 % à Québec pour les intérêts versés au cours de l’année pour un prêt étudiant.

LES PRÉPARATEURS

Payer pour ses impôts?

Vous payez déjà des impôts. Alors, vaut-il la peine de payer en surplus pour faire préparer ses déclarations?

La perte de temps, les maux de tête et le sentiment de totale et irrécupérable incompétence sont les principales motivations à faire appel à un préparateur.

À fortiori quand la situation est complexe: gains en capital, fiducie, revenus de location, petite entreprise, etc.

Le cas typique est le courageux travailleur autonome qui voudra s’acquitter lui-même de la tâche pour réduire ses frais. Pas simple, surtout quand les questions d’amortissement et de dépenses admissibles surgissent.

Le profane devra longuement potasser ses guides pour ne pas louper une déduction. Un logiciel lui demandera vraisemblablement autant d’efforts pour franchir toutes les étapes et saisir tous les détails.

Si c’est sa première déclaration de revenus de travail indépendant, il vaut peut-être la peine de faire appel à un spécialiste, pour assimiler les subtilités byzantines de notre régime fiscal. Une seule déduction oubliée pourrait suffire à justifier la rémunération d’un préparateur compétent. Ensuite, si le courage ne lui fait pas défaut, notre autonome pourra tenter lui-même l’aventure.

Vous préférez vous décharger de la corvée? Il y a toutes sortes de préparateurs.

Les préparateurs bénévoles

Plusieurs organismes et associations communautaires offrent des cliniques d’impôt.

Des préparateurs bénévoles formés par Revenu Québec et l’Agence du revenu du Canada y préparent gratuitement les déclarations fédérales et provinciales.

Pour y avoir droit, il faut respecter les barèmes suivants: personne seule dont les revenus sont inférieurs à 20 000 $, couple avec revenus de moins de 26 000 $ (auxquels s’ajoutent 2000 $ pour chaque enfant à charge).

Pour trouver le service le plus proche, on peut s’adresser à son association ou organisme communautaire, ou appeler au 1-800-959-7383.

Les préparateurs plus ou moins professionnels

Dans les petites annonces des journaux – ou sous le manteau -, les offres de préparation de déclarations de revenus abondent. Les tarifs sont aussi peu élevés que 25 $ par personne. C’est le royaume du préparateur autodidacte.

Un cran plus haut, les petits bureaux où les préparateurs indépendants demanderont une cinquantaine de dollars pour une situation ordinaire – REER, enfants à charge, frais de garde.

Le tarif est nettement plus élevé dans les entreprises spécialisées. Chez H&R Block, par exemple, on refuse de vous donner un prix par téléphone. Par contre, on vous fournira une soumission gratuite si vous faites l’effort de vous déplacer avec tout votre matériel. Le tarif est calculé selon le nombre de feuillets fiscaux – relevés, reçus, etc. Une déclaration fédérale-provinciale pour travailleur autonome pourra coûter de 130 à 150 $, celle d’un salarié, moins de 100 $.

Autre exemple. Dans un bureau de comptables, pour deux conjoints dont l’un est travailleur autonome, on a facturé 235 $, plus 50 $ en débours informatiques.

Excessif? Tout dépend du degré de spécialisation et de la vocation de l’entreprise. Car certains, comme Éco-Impôt, à Verdun, semblent presque faire oeuvre sociale. La déclaration d’un particulier y coûte 37,38 $ avant taxes. Pour ce tarif, on peut présenter jusqu’à quatre feuillets T-4, les reçus de garderie, les REER, etc. «

Une déclaration de revenus ne devrait pas coûter plus de 50 $, lance le propriétaire, Bernard Bélanger. Avec un bon programme, une déclaration simple prend cinq minutes. «

La saisie des données de base – nom, adresse, conjoint, enfants à charge, etc. – nécessite un peu plus de temps mais, une fois inscrites, elles sont réutilisables l’année suivante. «

Les T-4, les frais de garde, les REER, les revenus de ta conjointe, tout ça prend au maximum 15 minutes, s’exclame Bernard Bélanger. Vas-tu demander 90 $ pour ça? Tu ne peux pas le justifier. Pour monsieur et madame Tout-le-Monde, un prix de 85 $, ça commence à bien faire. « Bref, il faut magasiner son préparateur selon ses besoins.

À quand Impôt Dépôt?

LA FILE S’ÉTIRE EN LIGNE!

Les contribuables québécois sont de plus en plus nombreux à transmettre leurs déclarations de revenus par Internet.

Pour la déclaration provinciale, ils sont passés de 460 000 en 2001 à 720 000 en 2003. Ceux qui remplissent leur déclaration avec un logiciel – qu’ils l’acheminent par Internet ou par la poste – comptaient pour 20,1 % des contribuables en 2001 et 22,8 % en 2003.

Est-ce un signe d’une plus grande facilité? Pas sûr: pendant le même intervalle, la proportion des contribuables québécois qui confient leur déclaration à un préparateur est passée de 40,7 % à 42,9 %.

Par contre, les traditionalistes qui restent fidèles à la méthode manuscrite voient leurs rangs s’éclaircir: entre 2001 et 2003, ils sont passés de 2,2 millions (39,3 %) à 1,97 million (34,6 %).

LOGICIELS APPROUVÉS PAR REVENU QUÉBEC

ImpôtRapide

Commandé sur Internet : 39,95 $ plus

4,95 $ de frais d’expédition

En magasin : 34,95 $

Téléchargé : 34,95 $

Déclaration en ligne : 19,95 $, plus 5 $ par déclaration supplémentaire

ImpôtExpert

Logiciel vendu exclusivement au Québec dans les magasins Future Shop et sur www.FutureShop.ca : 24,99 $

Déclaration en ligne : 14,95 $ pour une seule déclaration, 19,95 $ par famille

Impôtmatique

En magasin : 29,95 $ (avant rabais postal de 5 $)

Commandé sur Internet : 24,95 $ plus 4,95 $ de frais d’expédition

Téléchargé : 22 $.

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